Mon budget

Prendre son budget en main et sortir de la fragilité financière

Un budget mal maîtrisé ou un accident de la vie peut entraîner des fins de mois difficiles. Si les déficits s’accumulent, ils peuvent déboucher sur la précarité, le report de soins, le surendettement…

Il ne faut donc pas attendre pour se faire accompagner et mobiliser les aides disponibles, afin que ces difficultés ne restent que passagères.
Surtout que de nos jours, la gestion d’un budget ne se limite plus à la simple tenue d’un registre des dépenses. Les outils technologiques offrent différentes possibilités pour optimiser son budget et économiser de l’argent.

Maîtriser son budget

Maîtriser un budget familial peut être délicat, d’autant que certaines dépenses sont contraintes, et incompressibles, telles que les frais liés au logement.

En enlevant de vos revenus ces charges fixes, vous obtenez le “reste à vivre”, qui doit vous permettre de faire face aux dépenses quotidiennes : nourriture, vêtements, entretien de la maison, fournitures scolaires, etc.

La première étape consiste donc à mettre noir sur blanc l’ensemble de vos ressources, ainsi que vos dépenses fixes :

  • Loyer ou prêt immobilier ;
  • Coût des crédits à la consommation en cours ;
  • Alimentation (budget moyen en observant les dépenses de vos 3 derniers mois) ;
  • Dépenses d’eau et d’électricité ;
  • Téléphonie et internet ;
  • Assurances : habitation, voiture, santé…
  • Taxe foncière si vous êtes propriétaire ;
  • Dépenses fixes liées aux enfants : frais de scolarité, de cantine ou de loisirs ;
  • Frais de santé (en particulier si vous avez un traitement/des soins réguliers avec un reste à charge) ;
  • Frais de déplacement (abonnement de transport en commun, carburant pour votre véhicule…) ;

Cet état des lieux vous permettra de repérer un éventuel déséquilibre et d’identifier les dépenses sur lesquelles vous pourriez faire des économies. C’est ce souci d’économie qui petit à petit vous permettra de mettre de l’argent de côté, à utiliser en cas de coups durs.

Vous pouvez aussi utiliser des outils numériques.
Grâce à son site lafinancepourtous.com (https://www.lafinancepourtous.com/), l’IEFP (Institut pour l’Education Financière du Public : association d’intérêt général agréée par le ministère de l’Education Nationale), met à votre disposition des outils simples de gestion du budget. Ils permettent notamment d’examiner vos dépenses, poste par poste, pour savoir où et comment vous pouvez les rationaliser, par exemple en cherchant les forfaits télécoms les mieux adaptés (téléphone, Internet, mobile).
Certaines banques proposent directement ces services sur leur application de gestion des comptes.

La gestion budgétaire s’apprend, c’est pourquoi vous pouvez vous tourner vers des associations spécialisées, telles que CRESUS, ou bien les Points Conseil Budget (PCB) qui sont des lieux ouverts à tous et qui proposent des conseils confidentiels, gratuits et personnalisés concernant la gestion budgétaire.

Demander la prime d’activité et vos droits sociaux

Lorsque l’on a un petit budget, certain droits sociaux s’ouvrent à nous, c’est pourquoi s’assurer qu’ils ont bien été sollicités est important.
C’est le cas de la prime d’activité : il s’agit d’une prestation sociale distribuée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF).
Cette aide financière est destinée à compléter la rémunération des travailleurs aux revenus modestes.

Vous travaillez ? La prime d’activité s’adresse aux personnes en activité (y compris celles qui exercent en tant qu’indépendant), et aux personnes indemnisées au titre du chômage partiel ou technique.

La prime concerne également les étudiants ou apprentis qui perçoivent un revenu minimum.

Pour en bénéficier vous devez :

  • Avoir plus de 18 ans ;
  • Habiter en France au moins 9 mois dans l’année ;
  • Ne pas dépasser un certain plafond de ressources.

Le montant de la prime est calculé selon vos ressources et le nombre de personnes qui composent votre foyer.

Vous pouvez estimer vos droits à la prime d’activité grâce au simulateur de la CAF : http://www.caf.fr

La Prime vous est versée tant que vous remplissez les conditions d’attribution. C’est pourquoi, tout changement doit être signalé : afin d’éviter que la CAF ne vous verse plus que ce à quoi vous avez droit, et qu’elle ne réclame ensuite le remboursement des sommes trop perçues !

D’autres droits sociaux vous sont peut-être accessibles, comme l’Aide Personnalisée au Logement (APL), le chèque énergie ou la Complémentaire Santé Solidaire (ex-CMU). Pour le savoir, faîtes une simulation unique : https://www.mesdroitssociaux.gouv.fr/accueil/

Se faire aider

Lorsqu’un évènement inhabituel déstabilise votre budget et que vous n’avez pas d’épargne pour y faire face, le premier soutien est à chercher auprès des services d’assistance sociale.
Renseignez-vous auprès de votre mairie qui pourra vous orienter vers son Centre Communal ou Intercommunal d’Action Sociale (CCAS ou CIAS), ou vers le Centre Départemental d’Action Sociale (CDAS).
Les intervenants de ces services vous apporteront un regard neuf sur vos difficultés et pourront vous aider à effectuer les démarches pour bénéficier d’une aide exceptionnelle.

Il existe également des aides spécifiques selon votre situation ou la nature des problèmes que vous rencontrez : MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), services d’action sociale de votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM), de votre mutuelle, de votre institution de prévoyance, de vos caisses de retraite, etc.

Sortir de l’endettement

Lorsque les dettes s’accumulent on parle d’endettement. Et lorsque la situation n’est plus gérable, elle peut mener au surendettement.
Outre l’accumulation des frais (intérêts de retard cumulés, frais de recouvrement, etc.), l’endettement et le surendettement peuvent mener l’expulsion du logement.

► Le première chose à faire est d’essayer de trouver une solution à l’amiable avec vos créanciers.

► Si cela n’est pas possible ou que ça ne suffit pas à améliorer votre situation, vous serez peut-être contraint de saisir la Commission de surendettement.

Le rôle de cette Commission est de trouver un accord entre la personne surendettée et ses créanciers.
Administrée par la Banque de France, la Commission de surendettement étudiera votre dossier et élaborera, gratuitement, un plan de redressement, permettant d’étaler le remboursement de la dette.
Si le règlement de la dette est impossible, la Commission proposera une solution de rétablissement personnel qui consiste à effacer vos dettes.

Cette solution est toutefois une solution de dernier recours car elle entraînera potentiellement la vente de votre patrimoine (biens immobiliers) si vous en possédez un.

Comment faire des économies de carburant ?

Avec les régulières flambées des prix du carburant, les effets de la pollution routière sur notre planète, et l’importance de préserver nos ressources naturelles, nous avons tous de bonnes raisons de vouloir réduire notre consommation de carburant. Vous cherchez à économiser de l’argent tout en faisant un geste pour l’environnement ?

Voici quelques astuces qui transformeront votre manière de rouler !

Adoptez l’éco-conduite

Maintenez une vitesse constante et anticipez le trafic.

Les secrets d’une conduite fluide et économique ? Conservez une vitesse régulière afin d’éviter les accélérations et freinages inutiles qui demandent beaucoup d’énergie. Sur autoroute, vous pouvez par exemple utiliser le régulateur de vitesse.
Cela implique aussi d’anticiper le trafic : feux de signalisation en approche, présence de cyclistes sur la chaussée, avertissement d’embouteillages…

Une conduite fluide est la clé pour économiser du carburant et prévenir l’usure prématurée de certaines pièces, comme le système de freinage, le moteur, l’embrayage, la transmission, les suspensions et les pneumatiques car ils sont moins sollicités !

Changez les vitesses à bas régime moteur et utilisez le frein moteur.

Montez les rapports de vitesse entre 2000 tr/min pour un véhicule diesel, et 2500 tr/min pour un véhicule essence, vous conserverez ainsi l’énergie.

Et pour ralentir : décélérez doucement en relâchant la pédale d’accélérateur puis en baissant une vitesse. C’est le principe du frein moteur.

La conduite économique peut vous faire faire des économies de carburant de 25 % environ, tout en faisant un geste concret pour la planète !

Entretenez votre véhicule : un véhicule bien entretenu est plus économe.

• Changez régulièrement le filtre à air.
• Effectuez la vidange de votre moteur : un moteur propre est plus souple et plus efficace.
• Assurez-vous que vos pneus sont correctement gonflés.

Conduire avec un véhicule dont les pneumatiques sont sous-gonflés (c’est-à-dire à une pression insuffisante) génère une surconsommation de carburant pouvant atteindre 8 % !

Evitez certaines pratiques 

► Limitez vos déplacements

Le plus efficace pour réduire sa consommation de carburant est de limiter l’utilisation de son véhicule au strict nécessaire et d’éviter tout parcours inutile.

• Privilégiez les petits déplacements à pied ou à vélo ;
• Utilisez les transports en commun ;
• Optimisez vos déplacements en évitant les allers-retours ;
• Pensez au co-voiturage.

Moins de carburant brûlé signifie moins de CO2 et autres polluants rejetés dans l’atmosphère. Un petit geste pour vous, un grand pas pour la planète.

► Ne surchargez pas votre véhicule

Le poids additionnel entraîne un accroissement de la résistance au roulement du véhicule et donc une surconsommation de carburant.

• Videz votre coffre des éléments inutiles qu’il contient.
• Bannissez les équipements de toit, et surtout lorsqu’ils sont vides.

La présence d’un coffre de toit entraîne une surconsommation de 16%, pour un véhicule roulant à 120 km/h !

► Ne laissez pas le moteur tourner au ralenti trop longtemps. À l’arrêt, par exemple aux feux rouge, éteignez le moteur pour économiser du carburant.

► Limitez l’usage de la climatisation

La climatisation est gourmande en énergie. Utilisez-la avec parcimonie pour éviter une surconsommation de carburant et adoptez les bons gestes  :

• Aérez votre véhicule avant de mettre la climatisation en route.
• Fermez les fenêtres lorsque la climatisation est en fonctionnement.

L’utilisation de la climatisation peut entraîner une hausse de la consommation de 0,2 à 0,5 litres / 100 km, pour une baisse de 8°C !

Le site de la sécurité routière propose des informations et conseils sur l’attitude à adopter sur la route, que ce soit pour limiter sa consommation de carburant ou pour réduire les dangers.
Lancez le mouvement autour de vous et contactez un centre de formation à la conduite pour profiter entre amis d’un stage pour se former à l’éco-conduite !
Adopter l’éco-conduite, c’est faire un geste concret pour l’environnement et pour votre portefeuille.

Le crédit à la consommation : bien réfléchir avant de s'engager

Souscrire un crédit est une démarche assez simple mais qui engage parfois sur plusieurs années.
Ce n’est pas un geste anodin car s’ils sont mal anticipés, ou cumulés, les crédits peuvent conduire à l’endettement en cas d’incapacité de remboursement.

Voici quelques conseils avant de vous engager dans un crédit.

Déterminez votre budget

Il n’est parfois pas possible d’attendre d’avoir la somme suffisante pour effectuer un achat ou financer un projet. Emprunter, c’est-à-dire recourir à un crédit, peut alors se présenter comme une solution.

Le crédit à la consommation en particulier, est destiné à financer des besoins non professionnels tels que des biens mobiliers (ameublement, électroménager, voiture…) ou des prestations de services (travaux, voyages…).

Avant de vous engager dans un crédit à la consommation, il est important que vous définissiez votre budget. Cela déterminera votre capacité réelle de remboursement.

► Pour cela, établissez la liste de vos revenus et la somme de vos dépenses mensuelles :

–  Loyer ou prêt immobilier
–  Coût des crédits à la consommation en cours
–  Dépenses d’eau et d’électricité
–  Téléphonie et internet
–  Taxe d’habitation et/ou taxe foncière si vous êtes propriétaire
–  Assurances : habitation, voiture, santé…
–  Alimentation
–  Loisirs et habillement
–  Frais de santé (notamment si vous avez un traitement régulier à prendre)
–  Frais de déplacement (abonnement de transport en commun, carburant pour votre véhicule, …)
–  …

► Arrondissez les dépenses au chiffre supérieur, afin de vous prémunir d’éventuelles variations et de l’augmentation du coût de la vie.

Par exemple, si vous avez l’habitude de dépenser 85€ de carburant par mois, comptez plutôt 90€.
Pour les coûts fixes, comme le coût d’un crédit ou d’un abonnement de téléphone, cette démarche n’est pas nécessaire.

► N’oubliez pas de comptabiliser les dépenses annuelles (celles qui ne se présentent qu’une fois dans l’année).

Faites-les mensualiser si possible, sinon épargnez les sommes qui vont permettre de les financer.
Il s’agit souvent de la taxe foncière ou de l’assurance habitation ou l’assurance auto, qui sont à régler une fois par an.

► Définissez également une marge au cas où vous deviez faire face à un imprévu.

Une facture d’eau plus élevée que d’ordinaire ou une panne de votre machine à laver le linge par exemple.
C’est ce que l’on appelle l’épargne de précaution.

Une fois tout ceci établi, vous aurez une idée précise du montant que vous pouvez consacrer au remboursement d’un crédit.
Ce travail est primordial pour emprunter sans mettre en danger votre budget.

Connaitre les différents types de crédits

Emprunter est un acte qui vous engage : vous devrez rembourser votre crédit même en cas de baisse de revenus.

Les conditions de remboursement et le coût total du crédit dépendront, bien sûr, du montant emprunté, mais aussi du type de crédit souscrit.

Il existe deux grandes catégories de crédit à la consommation :

Ils servent à financer l’achat d’un bien ou d’un service clairement déterminé.

L’achat et le crédit sont totalement liés. Ainsi, si l’achat n’a pas lieu, le crédit est annulé.
Inversement, si le crédit est refusé, l’achat est annulé.

De cette façon, si le consommateur exerce son droit de rétractation et renonce à son crédit sous 14 jours, la vente du bien ou du service est annulée et les sommes ne sont pas dues.

Les crédits automobiles sont des crédits affectés, de même que les crédits gratuits (ceux qui permettent de payer en plusieurs fois sans frais).

Il s’agit de prêts dont vous pouvez disposer librement sans avoir à justifier de l’usage des fonds.

Parmi ces crédits on distingue :

Le crédit personnel

Il est délivré directement par un établissement prêteur et se rembourse en mensualités égales pendant la durée prévue au contrat. Plus la durée est importante, plus le coût du crédit sera important.

Une somme d’argent est mise à votre disposition, elle n’est pas affectée à un projet précis et vous pouvez l’utiliser comme vous le souhaitez.

Le crédit renouvelable

Il s’agit d’une réserve d’argent que vous pouvez dépenser librement, en une ou plusieurs fois, et qui se reconstitue au fur et à mesure des remboursements.

Les taux d’intérêt ne portent que sur la somme effectivement utilisée et non sur la totalité de la réserve.

C’est le montant mis à disposition qui détermine la durée maximale de remboursement :

  • jusqu’à 3 000€, la mensualité sera calculée pour permettre un remboursement en trois ans maximum à compter de la dernière utilisation ;
  • au-delà de 3 000€, la durée de remboursement est au maximum de cinq ans (60 mois).

Attention, ce type de crédit revient cher à l’usage.

Le découvert bancaire

C’est lorsque votre banque vous autorise à dépasser le solde de votre compte, pour un montant déterminé.

En contrepartie de ce dépassement vous paierez des intérêts (intérêts débiteurs nommés « agios »), et en cas de dépassement du montant autorisé, la banque   pourra vous facturer des frais complémentaires.

Comparez les offres de prêts

Vous avez déterminé votre capacité d’emprunt et savez vers quel crédit à la consommation vous tourner. Prenez maintenant le temps de comparer les offres de prêt afin de choisir celui qui vous coutera le moins cher.

► L’élément principal qui vous permettra de comparer les offres est le TAEG (Taux Annuel Effectif Global).

Le TAEG prend en compte l’ensemble des frais obligatoires que vous devrez payer en tant que client : frais de dossier, assurances obligatoires… (Ne sont pas prises en compte les assurances optionnelles).

Grâce au TAEG, vous pouvez comparer les crédits entre eux.

►Au-delà du taux, vous pouvez évaluer le coût des différents crédits.

Pour cela, faites la différence entre le montant que vous empruntez et le montant total que vous aurez à rembourser. Pour un montant emprunté identique, vous saurez ainsi quelles sont les offres de crédit les moins chères.

La loi oblige les établissements prêteurs à indiquer dans leurs documents contractuels le TAEG, le montant total dû par l’emprunteur et le montant des mensualités.
L’absence de ces éléments doit vous alerter quant à la fiabilité de l’organisme prêteur. Il est conseillé dans ce cas de vous orienter vers un autre organisme.

Sachez qu’il n’existe pas de droit au crédit. Le prêteur peut refuser de vous accorder un prêt, notamment s’il estime que vous aurez des difficultés à régler vos mensualités de par le montant de vos revenus, leur régularité ou la lourdeur de vos charges.
Ce refus doit vous questionner et peut-être vous inciter à vous tourner vers d’autres solutions, dont le microcrédit.

Le microcrédit : un crédit à bas coût

Vous travaillez en intérim, en CDD ou encore à temps partiel ? Malgré le montant correct de vos revenus et une bonne gestion de votre budget, les banques peuvent être défavorables à vous accorder un crédit classique.

Dans ce cas le microcrédit personnel peut être une solution.

Qu’est-ce que le microcrédit ?

Si vous avez un projet d’achat d’un véhicule ou de mobilier essentiel à la vie courante, ou encore que vous devez faire face à des frais médicaux ou de copropriété, vous pourriez être éligible au microcrédit.

Le microcrédit personnel est un prêt destiné aux particuliers n’ayant pas accès au crédit bancaire classique mais disposant tout de même d’une capacité de remboursement.

Tout en maintenant votre budget à l’équilibre, le but du microcrédit est de financer un projet ou un besoin permettant de faciliter l’insertion sociale ou professionnelle de la personne, ou permettant le maintien de ses conditions de vie.
Le microcrédit personnel ne peut pas servir à combler des découverts, à racheter des dettes ou à créer une entreprise.

Exemples de projets ou besoins éligibles :

  • Santé : Soins dentaires, lunettes, prothèses auditives…
  • Mobilité : Permis de conduire, achat/réparation d’un véhicule…
  • Formation : Aide-soignant, conducteur Poids Lourds, CAP Coiffure…
  • Equipement du logement : Achat de mobilier de 1ère nécessité (frigo, chaise, lit, …) ;
  • Logement : Travaux de copropriété, frais d’agence, caution/dépôt de garantie, changement de chaudière…
  • Evènements familiaux : Frais d’avocat dans le cadre d’une procédure divorce, frais d’obsèques…

Détails du prêt :

  • Le montant du prêt accordé via un microcrédit personnel va de 300 € à 8 000 €.
  • Le crédit est remboursable de 6 mois à 7 ans, selon la nature du projet.
  • Le taux d’intérêt est fixe. Il est situé entre 1,5 et 4 % selon les banques.
  • Il n’y a pas de frais de dossier.
  • Aucune obligation de domicilier son compte courant chez le prêteur.

Qui peut en bénéficier ?

Le microcrédit personnel s’adresse aux personnes exclues du crédit en raison de leurs revenus trop faibles, de la fragilité de leur situation professionnelle ou d’une absence de garantie.

Par exemple sont concernés :

  • Les jeunes et les étudiants ;
  • Les salariés en contrat à durée déterminée ou à temps partiel ou intérimaires ;
  • Les personnes âgées à faibles ressources ;
  • Les demandeurs d’emploi et les personnes bénéficiant du RSA ;

La personne qui demande un microcrédit doit être en capacité de rembourser son prêt, et ce sans mettre son budget en péril.

Comment faire une demande ?

Pour bénéficier d’un microcrédit personnel, vous ne pouvez pas vous adresser à votre banque : vous devez contacter un accompagnateur social.
Ces accompagnateurs se situent au sein de certains CCAS ou d’associations telles que la Croix-Rouge, les Restos du cœur ou l’association Familles Rurales.

L’accompagnateur s’occupera de vous guider tout au long de vos démarches :

► étude individualisée de votre situation ;

► définition de votre besoin ;

► définition de votre budget et de votre capacité de remboursement ;

► montage de votre dossier et présentation à une banque agrée.

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